Plouider vient du breton "ploe" (paroisse) et saint Didier. Plouider est une paroisse primitive bretonne, fondée au VIème siècle par Saint Dider ou Ider ou Dier. Plouider englobait autrefois les paroisses de Goulven, donnée à Saint Goulven par le comte Even, et de Languengar, rattachée à Lesneven en 1792. D'autres historiens y rattachent également les territoires de le Folgoët, Lesneven, Guicquelleau, Plounévez, Lochrist, Lanhouarneau, Saint Vougay, Tréfles et Kernouès.

Le patrimoine :

L'église de Saint Didier (1771), la chapelle Saint Fiacre (1564), la chapelle Notre Dame des Malade (1869), la croix de Saint Fiacre (XVème siècle), la croix de Brondusval (1562), la croix de Runéven (haut moyen âge), le calvaire de Dourmap (XV-XVIème sicèle), le manoir de Lestourdu (XVème siècle), le manoir de Beuzit (XVIème siècle), 14 moulins dont le moulin à eau de Châtel ou Pont-du-Châtel (1788), de Trever, du Roudou, de Coatmanac'h... Le dolmen de Kerbervas, le pont de Séaz, une motte castrale.

La région de Plouider avec ses communes avoisinantes présentent un environnement préservé et propice aux découvertes, où les plages de sable fin alternent avec la côte rocheuse et chaotique des Légendes, où les chemins creux côtoient les paysages bocagers. C'est un espace de vie dynamique au coeur duquel évoluent différentes associations dans de nombreux domaines (sport, culture, loisirs, social, humanitaire...).

Tout près Brignogan-Plages est une petite station balnéaire de la Côte des légendes. Terre de tradition, son littoral doté de pierres aux formes étranges semble tout droit sortie d'un conte fantastique.

Curieuses, ces monstrueuses formes granitiques qui se dressent le long du littoral ou parsèment la campagne ! Ici, l'on dirait un crapaud, là un chameau, un peu plus loin un éléphant puis un sphinx ? Le paysage laisse grand ouverte la porte de l'imaginaire. Un imaginaire qui se nourrit également d'histoires fantastiques. Autrefois, cette partie de la Bretagne était connue pour ses pilleurs d'épaves, la côte bien pourvue en brisants ne laissant guère de chance à un navire dérouté.

Ne manquez pas de contempler "poste de garde" le site de Ménéham qui se cache entre d'énormes blocs de rochers. Il est tout à fait pittoresque. Depuis 1869, le phare de Pontusval, sur la pointe du même nom, veille sur ces parages dangereux. On peut l'apercevoir à plus de sept milles des côtes.
Les plages ne manquent pas. La baie qui se découvre largement à marée basse, se prête à la pêche à pieds, à la plongée sous-marine, à la pratique des sports nautiques.

Les loisirs sportifs ne manquent pas : mini-golf, tennis, tir à l'arc, ....